On me dit que monsieur Dubuc parle en mal de moi dans son papier d’aujourd’hui. «Le maire de l'arrondissement du Plateau-Mont-Royal, Luc Ferrandez, bloque actuellement un projet de ligne d'autobus de la Société des transports de Montréal qui doublerait la ligne de métro orange, mais qui a le malheur de traverser le Plateau.»

C’est faux. Le Plateau ne bloque pas le projet de ligne 497, il a travaillé à son amélioration. Au final, les changements que nous avons proposés à la STM vont accélérer le service de cette nouvelle ligne.

S’appuyant sur cette fausseté, il en conclut que les roitelets d’arrondissement rendent la ville vile I-N-G-O-U-V-E-R-N-A-B-L-E.

Permettez que je diverge d’opinion.

Le Plateau-Mont-Royal, version 2009-2013, est un modèle inégalé de gouvernance efficace, de saine gestion et d’accomplissements.

Même en nous détestant on peut reconnaître l’importance et le nombre de réalisations originales made in Plateau. En gros, c’est environ une annonce majeure par semaine qui rappelle aux Montréalais notre capacité d’ACTION, notre vélocité et notre créativité. Or, monsieur Dubuc; toutes ces réalisations sont faites en collaboration avec la ville centre. Elle est où votre ville I-N-G-O-U-V-E-R-N-A-B-L-E ?

Je vous invite à quitter le champ de l’idéologie pour redescendre sur le plancher des vaches. Vous y ferez deux constats.

La ville ce n’est pas seulement des projets, c’est aussi (et surtout) une entreprise de services aux citoyens. Un maire qui marche dans les rues de son arrondissement avec les numéros de téléphones de ses directeurs dans ses poches est dix fois plus utile qu’un gérant de secteur retournant chez lui le soir, sans être redevable devant ses citoyens de la qualité des services fournis dans son district. En service à la clientèle, Small is beautifull.

Si j’avais été un haut fonctionnaire, gérant le Plateau au lieu d’en être le maire j’aurais coûté environ le double à la ville et personne n’aurait pu m'exprimer son opinion à mon égard ni décider de mon sort le 3 novembre prochain.

En ce moment, pour faire des choix éclairés, les montréalais ont besoin de moins de clips et de plus d’analyses fouillées. Merci de prendre note.

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